Des œuvres cinématographiques adaptées à tous les âges
Quand sonne la rentrée de septembre, le grand rendez-vous annuel montilien du Festival de l’écrit à l’écran n’est jamais très loin.
De l’élémentaire au lycée, nos élèves ont assisté à la projection d’œuvres cinématographiques leur permettant d’aborder divers sujets : environnement, émotions, philosophie… Revenons en détails sur cet événement riche en découvertes culturelles.
Les élèves de CE2 ont assisté à la projection du film d’animation Amélie ou la métaphysique des tubes, une magnifique adaptation du roman d’Amélie Nothomb. Entre philosophie et poésie, l’univers coloré et les paysages japonais ont émerveillé nos élèves qui ont particulièrement apprécié ce moment.
Nos élèves de CM1 ont quant à eux visionné le film Planètes de Momoko Seto. Une histoire qui les a invités à réfléchir à la fragilité de notre planète, à l’impact de l’homme sur l’environnement et à l’importance de la préservation de la nature.
Les 4e ont découvert Magma, entre science et fiction, et échangé avec une volcanologue autour des enjeux géologiques, sociaux et politiques des volcans.
Nos élèves de 3e ont assisté à la projection du film La Bonne Étoile de Pascal Elbé. Un moment fort, porteur de mémoire, qui les a plongés dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la déportation des Juifs en France.
Quand le cinéma ouvre le débat
Cette année encore, le festival a tenu toutes ses promesses. Nos élèves de Terminale ont pu assister à une table ronde animée par l’historien journaliste de France 5, Thomas Snégaroff autour du thème : « Comment naviguer en temps de crises ? ». Afin de réfléchir à ce concept, plusieurs approches déclinées autour du thème de la crise ont pu être abordées : tout d’abord, faire face à une crise sanitaire telle que la covid-19 en présence de l’ancienne ministre de la santé Mme Agnès Buzyn qui a pu raconter son expérience de la crise sanitaire de 2020 en tant que ministre. La crise politique a été abordée face aux attentats terroristes qui ont ensanglanté la France en 2015 avec Benjamin Ménard alors secrétaire général du ministère de l’intérieur sous l’ère de Bernard Cazeneuve et le navigateur Arthur le Vaillant ayant participé à la route du rhum avec pour approche : comment gérer une crise au beau milieu de l’océan quand on est seul à bord et que votre trimaran a subi des dégâts à cause d’une grosse tempête ?
A l’issue de la présentation de chacune des expériences vécues par les invités, Thomas Snégaroff a donné la parole aux lycéens pour un échange de questions-réponses avec les invités magistralement mené comme à son accoutumée. Pari réussi car à la sortie, nos élèves ont été conquis non seulement par le fond mais aussi par la participation interactive au débat avec les invités.
La journée du mardi était réservée aux classes de Première autour d’une ciné-conférence portant sur la production d’images à travers l’exemple du Trumpisme.
La séance était brillamment orchestrée par Emmanuelle Walter en partenariat avec Educ’Arte et l’émission le dessous des images diffusée du lundi au jeudi à 19h30 sur Arte.
Interactive avec les lycéens tout au long de la rencontre, la journaliste s’est employée à décortiquer les images détournées par l’équipe du président Trump avant et après son élection afin d’aller analyser et interpréter le vrai sens des images au-delà d’un effet d’annonce visuel dans une époque ou l’image s’est imposée comme un des moyens de communication majeure. Apprendre à lire les images au 1°, 2° voire 3° degré, prendre du recul face au pouvoir des images, susciter l’esprit critique, la journaliste a su avec talent éveiller l’intérêt de nos jeunes à travers un format de questions-réponses en continu qui leur a beaucoup plu. La preuve à la sortie de la rencontre, les échanges constructifs se poursuivaient en réaction à la ciné-conférence.
Un grand bravo aux organisateurs du festival pour cette programmation variée et de qualité, qui a permis à nos élèves, du primaire au lycée, de profiter de ce bel événement culturel. Le rendez-vous pour le festival est déjà acté pour l’an prochain : vivement la session 2026 !
